Attendu depuis deux ans, Batman : Arkham City est enfin sorti. Son prédécesseur Batman : Arkham Asylum avait été une véritable révélation tant pour sa fidélité scénaristique et esthétique à l’univers que pour son gameplay réussi. Le jeu avait d’ailleurs réussi à plaire autant aux fans puristes qu’aux néophytes. Seulement il souffrait de quelques lacunes dont notamment une aire de jeu très restreinte, une progression linéaire et une aventure beaucoup trop courte. Rocksteady, avec moult annonces, nous avait promis de corriger tout ça et de nous offrir une expérience de jeu encore plus mémorable. Le jeune studio britannique a-t-il tenu sa promesse?
Tout d’abord je tiens à rappeler que c’est Arkham Asylum qui a réveillé en moi une passion pour l’homme chauve-souris, passion enfouie depuis mon enfance marquée par les films de Burton et la série animée. C’est également Arkham Asylum qui nous a motivé, Batman et moi, à fonder le site Batman Univers, profitant d’un intérêt francophone croissant pour le Chevalier Noir. Bref, vous l’avez compris, la licence Arkham nous est chère. Néanmoins cela ne nous a pas empêché et ne nous empêchera jamais de rester objectifs et critiques dans nos différents travaux. C’est donc à la fois le fan connaisseur et le rédacteur critique qui parleront dans ce test.
De l’asile à la ville
L’intrigue de base d’Arkham City est assez simple. Après la fête improvisée du Joker sur l’île d’Arkham, le directeur Quincy Sharp s’est servi de la peur de la violence pour se faire élire maire. Après l’attaque de la mairie (qui n’était qu’une simulation, voir le comic transitoire de Dini et D’anda) et l’instauration de la loi martiale, Sharp a fait rassembler par la force ou la ruse tous les criminels, des petits voyous aux super vilains, dans une partie vétuste de Gotham, rebaptisée Arkham City. Le but de cette entreprise consiste d’une part à mieux protéger les citoyens à l’extérieur, d’autre part à briser le moral des condamnés à l’intérieur. Arkham City n’a en effet rien d’un centre de vacances, c’est plutôt un no man’s land où les gangs rivaux s’affrontent en particulier ceux du Joker, du Pingouin et de Double-Face. Entre les tirs croisés se trouvent hélas des prisonniers politiques, en réalité de simples opposants à Sharp. Le complexe géant est alors gardé par les gardes Tyger, patrouillant en hélicoptère. Fait important : cette milice est dirigée du haut d’une immense tour de contrôle par Hugo Strange , un scientifique de sombre renom que les bat-fans connaissent hélas que trop bien. Hugo Strange est en effet un des rares ennemis de Batman à connaître sa réelle identité. C’est lui le vrai cerveau d’Arkham City, il manipule évidemment depuis le début Sharp, dont il n’est en théorie que le « psychologue ». Comme l’explique très bien le comic transitoire et le montre d’ailleurs le trailer du jeu, Strange a étudié pendant des mois les techniques de Batman et formé les Tyger pour le contrer efficacement. De plus, Sharp l’a présenté officiellement au public, ce qui le rend intouchable pour le justicier nocturne hors-la-loi. Pour plus de facilité, Batman doit donc agir plutôt en tant que Bruce Wayne et faire pression sur Sharp notamment grâce à un lobby contestataire et l’appui de la presse. Le jeu commence ainsi, lorsque Bruce Wayne est arrêté en plein meeting et brutalement jeté en prison par les gardes de Strange : vous vous réveillez alors dans votre cellule en costard cravate, bien décidé à en découdre et à rétablir la justice dans Arkham City…
Une aventure encore plus épique
L’aventure se constitue alors de deux intrigues entrecroisées. Dans la première , vous devez découvrir les intentions cachées de Strange notamment ce que signifie le Protocole 10, mesure enclenchée au début du jeu. Dans la seconde, vous devrez contrer une fois de plus une manigance mortelle du Joker. Nous n’en dirons pas plus pour éviter tout spoiler. Sachez seulement que l’intrigue principale vous tiendra en haleine une bonne quinzaine d’heures et vous fera visiter de nombreux lieux et rencontrer de nombreux adversaires mais aussi alliés. C’est un poil trop court encore mais l’intrigue est si intense et la mise en scène si réussie qu’on peut difficilement se plaindre. D’autant qu’il existe un mode new game + permettant de rejouer l’aventure en mode hard tout en conservant ses gadgets et sa progression dans les énigmes. Personnellement, j’ai adoré l’ intrigue très fidèle à l’univers de Batman. Elle arrive à condenser en effet toutes les problématiques essentielles du Dark Knight et à plaire autant aux connaisseurs qu’aux néophytes. Mention spéciale au final style The Killing Joke tout simplement sublime! Sachez cependant que le jeu comme les films prend certaines libertés avec les comics notamment en faisant mourir certains personnages, cela pourra donc diviser les fans.
De nouveaux alliés et ennemis
A cela s’ajoute l’aventure de Catwoman (pour ceux qui achètent le jeu neuf ou le DLC et qui ont donc accès au live pour activer leur code) également très réussie. Composée de quatre chapitres, elle vous occupera 4-5 heures supplémentaires. Ces chapitres vous sont imposés au fur et à mesure de l’histoire et complètent le récit principal. Vous aurez notamment un choix moral à faire à un moment ayant une influence sur l’aventure avec Batman. Il y a bien sûr plein d’autres choses à ajouter sur la voleuse féline notamment à propos de son gameplay extrêmement jouissif mais nous y reviendrons plus tard. Quoiqu’il en soit on peut critiquer ouvertement que cette partie intégrante du jeu soit réservée aux acheteurs du jeu neuf ou du DLC car ceux qui achèteront le jeu d’occasion auront tout simplement ¼ de jeu amputé. Enfin dernière nouveauté: les missions secondaires facultatives. Elles sont remarquablement écrites, elles complètent également le jeu et font souvent intervenir de nouveaux ennemis. Ces missions, pour la plupart découpées en plusieurs phases qui se débloqueronnt au fur et à mesure de l’histoire, consistent principalement à mener un travail d’enquête (analyse d’indices, exploration etc). Comptez environ une dizaine d’heures pour tout boucler. Bref, une cerise sur le gâteau notamment pour le fan qui sera ravi des nombreux clins d’oeil aux comics.
Un GTA-like?
Comme vous l’avez compris, l’intrigue implique un monde ouvert à la GTA. Un choix judicieux en effet puisque nous pouvons enfin planer d’immeuble en immeuble, scruter l’horizon sur une gargouille et s’élancer vers un groupe de malfrats pour briser quelques côtes. La sensation de vol est tout simplement magique et nombreux seront les joueurs à planer juste pour le plaisir les premières heures de jeu. Vous pourrez également rentrer dans certains bâtiments et profiter de la réapparition des ennemis de base pour engranger de l’expérience. Hélas nous n’avons toujours pas la possibilité de conduire la batmobile ou le batwing, ni l’accès à une bat-cave digne de ce nom. De plus l’aire de jeu, pourtant 4-5 fois plus grande que celle du premier opus, reste encore trop réduite. On est donc loin encore d’un GTA-like tant réclamé mais on s’y rapproche et n’oubliez pas d’ailleurs que ce qu’on perd en liberté et en taille dans un jeu, on le gagne souvent en intensité et détail.
Plus qu’un jeu vidéo, une œuvre artistique
Disons le franchement en effet, Arkham City est une œuvre d’art. Le design de la ville nocturne est magnifique dans un style très burtonien où des bâtiments historiques style gothique côtoient des usines et des entrepôts délabrés, le tout dans un environnement crasseux, froid, balayé par des vents neigeux. Les références aux films de Burton sont d’ailleurs très nombreuses. Le fan sera également ravi de savoir que l’on peut explorer la fameuse Crime Alley et voir le lieu de naissance du Batman. Quant aux personnages, le design est plus proche de celui de Nolan, il se veut plus en effet réaliste (exemple: le Pingouin est juste petit mais pas difforme) même s’il emprunte beaucoup aux comics notamment Catwoman, copie conforme de celle dans Hush.
Les PNJ et voyous de base sont également réussis et très diversifiés. Les hommes du Joker portent par exemple des masques de clown, les hommes du Pingouin des cagoules noires et blanches etc. Les hommes de main passent d’ailleurs leur temps à se quereller et à changer de camp. Le joueur prendra ainsi grand plaisir à épier leurs nombreuses conversations croustillantes. Techniquement les graphismes sont très bons, le rendu visuel est époustouflant et clouera le bec aux pcistes critiquant les faibles performances des consoles. Enfin la musique est grandiose, similaire à celle de Hans Zimmer dans les films de Nolan. La vo est en outre remarquable, la vf de bonne qualité (on a notamment le droit à la même vf du Pingouin dans Batman Returns). Bref, Arkham City c’est le Batman de Nolan dans l’univers de Burton. L’atmosphère qui se dégage du jeu est ainsi unique et grisante. On peut vraiment dire que les développeurs ont placé la barre très haute en la matière. Après avoir fini ce second opus, vos exigences en matière de jeu vidéo seront plus élevées, croyez-moi !
Mais Arkham City est une oeuvre d’art pas seulement pour sa valeur intrinsèque mais également pour ses nombreuses références littéraires et filmographiques. L’esthétique de la ville nous fait en effet penser directement à la Metropolis de Fritz Lang ou à celles de Dark City et de Sin City, elle s’inspire bien sûr aussi de nombreux comics de Batman dont No man’s land et The Dark Knight Returns. Enfin elle fait référence aux nombreuses contre-utopies mettant en place des modèles de sociétés totalitaires. Clairement, nous voyons ici l’expérience de la République platonicienne déformée: Strange, le savant fou, dirige les gardes Tyger lobotomisés, du haut de sa tour de verre, tandis que les gouvernés s’entre-tuent mus par l’instinct de survie et leurs vices les plus bas. Les murs sont d’ailleurs recouverts de nombreuses affiches de propagande et la voix de Strange édicte, tout le long de votre progression, des lois aussi absurdes qu’immorales. Bref, ne serait-ce que pour son atmosphère et sa réalisation esthétique, Arkham City est le jeu de l’année 2011 selon moi, que vous soyez fans inconditionnels de Batman ou simples joueurs curieux.
The Dark Knight 2.0
Qu’en est-il alors du gameplay? Du système de combat et d’infiltration? J’y viens les amis! Si vous pensiez que le gameplay d’Arkham Asylum était excellent, il n’est rien comparé à celui que vous propose ce second opus. Le système de combat reprend certes les mêmes bases: une touche pour frapper, une touche pour parer, le tout à enchaîner sans interruption mais votre palette de coup s’est largement agrandie. Vous possédez précisément 12 coups de combat dont 4 spéciaux (incluant l’exécution, l’achèvement simultané de plusieurs ennemis au sol via des batarangs, la possibilité d’étourdir les ennemis avec des chauves-souris et enfin celle de briser des armes), 5 coups de tir rapide incluant les gadgets et un nouveau mode de combat: le mode fluidité permettant d’être plus rapide et puissant dans vos coups à partir d’un combo de 12 si vous n’utilisez aucun coup spécial ou gadget. Ce mode est assez dévastateur et vous permettra facilement d’enchaîner des combos de 100 voire 200 coups. Autre nouveauté de taille: vous pouvez parer, façon Néo contre les agents Smith, jusqu’à trois ennemis en même temps ! De nombreuses capacités de vol font aussi leur apparition comme le vol en piqué, le boost de grappin, l’onde de choc à l’atterrissage etc.
Coté infiltration, vous serez également ravis d’entendre que l’on peut éliminer deux ennemis proches en même temps, que l’on peut également les neutraliser à travers des murs fragiles ou des grilles. Pour contrer efficacement les Tyger et les hommes de main lourdement équipés via le marché noir, Batman a du améliorer et augmenter son barda. Les gadgets du premier opus ont ainsi été repris et améliorés comme par exemple la tyrolienne permettant à présent de changer de direction en pleine traversée ou le séquenceur cryptographique qui peut aussi désormais capter les ondes radios, pratique pour espionner des conversations. De nouveaux gadgets font de plus leur apparition : le brouilleur d’armes à distance, la grenade givrante multi-cible et la charge givrante mono-cible, le pistolet à charge électrique ainsi que le fumigène pour échapper aux tirs. Les phases d’infiltration sont ainsi davantage stratégiques, d’autant que les ennemis sont mieux équipés: certains peuvent poser des mines, d’autres peuvent brouiller votre fameuse détection à l’aide d’un émetteur d’onde…A noter cependant que Batman est plus résistant aux balles que dans le premier opus, ce qui permet des approches plus offensives. Vous démarrez alors l’aventure avec un 1/3 des gadgets et des améliorations. Le reste sera soit à obtenir via l’histoire, soit à acquérir avec les précieux points d’expérience récoltés lors des affrontements ou des énigmes de l’Homme-Mystère. De plus si les évènements liés à l’intrigue vous imposent une fois de plus de façon exclusive l’approche combat ou celle de l’infiltration, l’exploration de la carte vous laisse en revanche libre d’éliminer les ennemis comme bon vous semble.
Concernant Catwoman, la chatte n’a pas a envier la chauve-souris. Si elle est moins résistante et possède moins de gadgets que Batman, elle est en revanche plus agile et plus rapide. Elle enchaîne ainsi les coups beaucoup plus rapidement et peut courir sans se faire remarquer. Concernant ses gadgets, elle possède un fouet pour désarmer ou faire trébucher, des bolas pour assommer et des chausse-trappes pour miner le terrain. Coté infiltration, elle se sert de son fouet pour se balancer de bâtiment en bâtiment et de ses griffes pour grimper aux murs et aux plafonds (on peut ainsi éliminer des ennemis la tête à l’envers!). Je dois avouer que sa prise en main est tout simplement jouissive et que j’attendais avec impatience à chaque fois ses chapitres dans l’histoire !
Un dernier mot à propos des boss plus réussis que dans le premier opus. Si le challenge reste toujours peu élevé, la mise en scène est incroyable et chaque boss peut être battu de différentes manières. Mention spéciale à l’affrontement contre Mr Freeze où une dizaine de possibilités sont proposées pour endommager son armure.
Nigma se venge
Venons en maintenant à l’Homme-Mystère. Ce dernier n’a pas digéré sa défaite dans le premier opus et il est bien décidé à faire d’Arkham City son empire. Au programme tout d’abord les célèbres trophées en forme de point d’interrogation dissimulés dans toute la ville. Ces derniers cependant se trouveront souvent dans des capsules de fer qu’il faudra alors déverrouiller en résolvant des énigmes contextuelles, allant des plus simples aux plus sadiques, et requérant la plupart du temps un gadget précis. Vous retrouverez en outre les fameux éléments à scanner dans l’ environnement (dont l’indice est fourni par des énigmes) ainsi que des objets à détruire comme des caméras, des pingouins, des dentiers etc. Ces différents éléments remplissent alors des cases de grille. Il y a une grille par quartier et chaque ligne de grille remplie débloque un artwork, un enregistrement, une note historique ou bien une statuette 3D. Enfin vous aurez également des défis physiques consistant à réussir des petites prouesses assez faciles. Le tout totalise pas moins de 400 éléments, de quoi s’occuper et explorer! A noter que 35 trophées et 5 défis physiques sont en supplément si vous avez le pack Catwoman, ces derniers ne pouvant être ramassés et effectués que par la belle. Dernière précision: les cartes dévoilant l’emplacement des trophées comme dans le premier opus n’existent plus mais ont été remplacées par des informateurs (détectables en vert en mode détection) que l’on peut interroger une fois les autres ennemis proches éliminés.
Mais la vengeance de Nigma ne s’arrête point là ! Ce dernier a aussi caché des otages dans différents bâtiments dont la localisation sera révélée au fur et à mesure de votre progression dans les grilles d’énigmes. Ces lieux sont machiavéliques et vous obligeront à bien réfléchir en temps limité sous peine de voir l’otage tué. Ce n’est qu’au dernier otage sauvé que vous pourrez enfin vous confronter à ce perfide Nigma. Et que ceux qui aiment bien se concentrer sur l’intrigue se rassurent, on peut à la fin du jeu explorer à loisir la carte en alternant entre Batman et Catwoman. On peut également poursuivre la recherche en mode new game +.
Enfin certains éléments déverrouillent les fameux défis combat/prédateur. Plus nombreux (12 de chaque type) et difficiles que ceux du premier opus, ils prolongeront la durée de vie du jeu. Mais que ceux qui ont souffert dans le premier opus pour le 100% ne paniquent pas, il est plus facile de faire beaucoup de point dans les combats notamment grâce au mode fluidité. En revanche, Rocksteady a eu la mauvaise idée, selon moi, d’introduire les « campagnes » qui sont en fait des compilations, pour ne pas dire des recyclages, des mêmes défis mentionnés ci-dessus. Le but consiste à les enchainer 3 par 3 avec un nombre d’essai limité ainsi que des malus comme un chronomètre ou des ennemis plus résistants etc. Un bon moyen selon moi de perdre son temps ! C’est dommage car si on désire la gratification du succès « Chevalier parfait » (tout fini à 100%), il faudra hélas en passer par là. On a par conséquent la désagréable impression que le jeu est divisé en deux parties bien trop distinctes : le mode aventure tout public et le mode défi hard core. On aurait préféré largement un mode aventure plus long ou plus complexe et moins de défis…
Les défis sont bien sûr faisables avec Catwoman ce qui est fort agréable (surtout avec la skin de The Long Halloween) et intéressant pour la manière différente de les appréhender mais ce qui oblige également à tout refaire (défis et campagnes) pour avoir les succès respectifs. Même chose pour Nightwing et Robin dans les DLC à venir. Bref, on peut reprocher ici à Rocksteady, comme pour le premier opus, d’avoir gonflé artificiellement la durée de vie de son soft en particulier avec des campagnes de défis pas franchement intéressantes et très répétitives. Mais bon, après rien ne vous oblige à les faire, à moins d’être un perfectionniste compulsif comme moi…En parlant de succès, mention spéciale au succès « le conteur » qui consiste à rendre visite à Calendar Man chaque jour de fête réelle. Ça vous rappelle pas The long Halloween?
Les plus:
-l’intrigue courte mais suprenante qui plaira autant aux fans qu’aux simples joueurs
-un monde relativement ouvert où l’on peut planer et explorer à sa guise
-le level et chara design magnifiques
-l’immersion grisante: on se croit réellement Batman dans Gotham City!
-la musique grandiose
-les missions secondaires inspirées des comics
-le gameplay déjà excellent amélioré
-le mode new game + permettant de rejouer l’histoire en hard en conservant ses gadgets et sa progression dans les énigmes
-la possibilité de changer de skin à la fin du jeu, notamment avec celle de The Dark Knight Returns (un régal!) en fonction des bonus de préco ou du collector
-les nombreux goodies: biographies, artworks, statuettes 3D
Les moins:
-la durée de vie de l’aventure encore trop mince
-la politique de dlc très discutable
-les campagnes de défis, recyclages de défis répétitifs et sans grand intérêt, mais faisant hélas partie dans le décompte des 100%
Un mot sur le collector:
Pour 90 euros environ, vous avez le droit à un coffret assez classe en noir et blanc avec une statuette en plastique style Black&White de bonne facture, divers bonus in game (skin de The Dark Knight Returns, map du Iceberg Lounge, pack Catwoman), un petit artbook comprenant le DVD du jeu (pas très pratique au passage). Voila pour le contenu de qualité. Déception en revanche pour le dvd Gotham Knight sans boitier et sans vf (ni même sous-titres vf), on aurait largement préféré le récent Year One. Idem pour la bo factice du jeu consistant juste en un code pour télécharger des musiques de groupe sans grand rapport avec celles du jeu. Le collector est donc de qualité assez moyenne, néanmoins supérieure à celui du premier opus.
Un mot enfin sur le pack Nightwing sorti aujourd’hui:
A l’heure où je publie ce test, j’ai téléchargé et pu tester le fameux pack Nightwing. J’avoue être plutôt déçu. Pour 560 pm, on a certes le droit à deux sympathiques cartes de défis dans le manoir Wayne ainsi que la possibilité d’incarner Nigthwing bien sûr, avec notamment deux skins (la normale et celle du dessin animé). Mais Nightwing n’est disponible que dans les défis, il n’a même pas de voix, peu de gadgets et se bat de façon étrangement lente. Il n’est donc pas très agréable à jouer malgré un visuel de coup plutôt réussi. Je conseille donc ce pack uniquement aux inconditionnels de l’ex-Robin.
(Test réalisé sur Xbox 360, screens éditeur)
L’avis de Batman :
En attendant ma version PC qui devrait sortir le 18 novembre, j’ai quand même eu l’occasion de tester le jeu sur XBox 360. Le jeu est un vrai plaisir à jouer. Prise en mains excellente, à la fois accessible et exigeante, nous retrouvons cette maniabilité fluide et efficace déjà présente dans Arkham Asylum, revue et corrigée. Plus de combo, des combinaisons de touche pour déclencher rapidement les gadgets. Se battre à la manière de Batman n’a jamais été aussi jouissif ! Du coté de l’esthétique et des graphismes, le jeu en met vraiment plein la vue. Avec sa galerie de vilains, la ville à l’aspect post-apocalyptique, l’univers global est non seulement magnifique, mais en plus très convainquant ! Le jeu est bourré de références et de clins d’oeil, avec une bande son magistrale qui rappellera autant les musiques des films de Nolan que celles des films de Tim Burton. On prend grand plaisir à s’éloigner de la trame principale pour s’adonner aux multiples quêtes secondaires, ou simplement à se ballader de toît en toît dans la ténébreuse Arkham City. Pour l’instant, Arkham City m’a totalement conquis. Je n’ai pas encore fini le jeu, mais j’ai bien l’impression que le meilleur reste à venir !
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