le film Le brutaliste raconte l'histoire de Lazslo Toth, un émigré qui, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, part avec d'autres Juifs à la recherche d'une vie meilleure aux États-Unis. Avant le début de la guerre, Lazslo était un architecte respecté, mais il n'est plus que l'ombre de lui-même. Il fait confiance à son cousin pour commencer une nouvelle vie, mais celui-ci le trahit. Mais le destin lui réserve de meilleurs projets : il sera chargé de concevoir et de construire un centre social. Ce projet, qui prendra des années, lui assurera un avenir dans un pays peu favorable aux immigrés juifs.
L'histoire a une intrigue intéressante et constitue un pari risqué, puisqu'elle est divisée en deux parties. Techniquement, ceux-ci couvrent des années spécifiques, permettant au spectateur d'avoir une idée précise du temps qui s'est écoulé depuis l'arrivée de Lazslo jusqu'à la conclusion de son histoire. C'est un film difficile à regarder, surtout parce qu'il semble que la première et la deuxième partie ont été réalisées par deux personnes complètement différentes, même si ce n'est pas le cas. C'est une œuvre ambitieuse qui parvient à transmettre un message profond : le rêve américain n'est pas toujours tel que nous l'imaginons et, peut-être, n'existe-t-il même pas en tant que concept, malgré ce qu'on essaie de nous vendre.
Le Brutaliste a déjà triomphé dans plusieurs festivals
The Brutalist a été présenté dans plusieurs festivals et est devenu l'un des favoris pour remporter plusieurs prix cette saison. Il est considéré comme l'un des films de l'année, sinon le film de l'année. Même si son intrigue n'est peut-être pas particulièrement divertissante – après tout, il s'agit de la vie d'un architecte immigré dans les années 1950 et 1960 – le film comprend des moments de réflexion profonde sur les relations familiales, la confiance dans les amis et l'importance de savoir qui a été avec toi depuis le début.
Des sujets tels que la confiance, le développement personnel, la liberté et la famille sont abordés. En outre, des questions taboues telles que l’antisémitisme ou la violence sexuelle sont ouvertement abordées. Même si ces dernières ne sont pas explorées en profondeur, elles font partie de la trame complexe du film.
Le Brutaliste n'a pas été épargné par la polémique
Cependant, le film n’a pas été sans controverse, comme c’est souvent le cas lors des sorties majeures. L'utilisation de l'intelligence artificielle pour améliorer ou monter certaines parties du film a été remise en question. Par exemple, des rumeurs courent selon lesquelles la voix d'Adrien Brody aurait été modifiée grâce à l'intelligence artificielle pour imiter l'accent que devrait avoir son personnage, et que certains bâtiments montrés dans le film auraient été créés avec cette technologie. Cependant, mis à part les rumeurs, « The Brutalist » mérite chacune des nominations qu'il a reçues, car il n'est pas facile de réaliser un film aussi vaste et, en même temps, aussi percutant.

Le réalisateur et star de The Brutalist ont créé de l'art
Son réalisateur, Brady Corbert, possède déjà plusieurs années d'expérience derrière la caméra, et aussi devant elle, puisqu'il est, en plus d'être réalisateur, acteur. Cet Américain de 36 ans a été nominé pour plusieurs prix en tant que réalisateur et acteur, et a un grand palmarès en remportant un grand nombre d'entre eux, ce nouveau film étant l'un de ceux qui lui décerneront le plus de récompenses.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’Adrien Brody joue le rôle d’un juif. Comme nous l'avons vu dans Le Pianiste, l'acteur aux racines chrétiennes et juives a endossé le rôle de Władysław Szpilman et, grâce à sa merveilleuse performance, il a remporté l'Oscar de la meilleure interprétation, un prix pour lequel tout le monde espère qu'il sera à nouveau nominé. . cette année puisque les nominations seront annoncées le 23 janvier prochain.
Nous espérons que vous irez le voir. Cela dure 3 heures et 35 minutes, avec une courte pause de 15 minutes entre les deux. C'est une merveille audiovisuelle à ne pas manquer. On se lit !