Après la chute de l'Univers Noir, il semblait qu'Universal avait perdu tout espoir en ses monstres.mais quand Blumhouse est arrivé sur scène, je suis revenu sur les personnages en les adaptant avec la licence Universal. Leur première tentative, THE Invisible Man, a été plutôt bien accueillie et il semblait que la petite société de production d'horreur pourrait apporter une nouvelle ère de monstres. Mais sa nouvelle adaptation, Wolfman, ne semble pas pouvoir ressusciter cette vieille horreur d'antan.
Le film apporte une nouvelle perspective aux films de loups-garousse concentrant uniquement sur une seule nuit et la première transformation. Cela lui donne également un sentiment plus personnel en se rapprochant de seulement trois personnages, un père, une mère et une fille. Tout est très intime, mais à force de se concentrer autant sur cet aspect-là, ils oublient de faire un film sur les loups-garous.
Les loups-garous sont quelque chose de plus grand qu'un problème interfamilial, ils sont une malédiction à plus grande échelle, affectant plusieurs personnes ou une ville entière. Il est vrai qu'ils essaient d'adapter cela à une malédiction plus intergénérationnelle, et même si c'est une bonne idée de réinterpréter et d'adapter les idées de voyage pour qu'elles restent fraîches, dans ce cas elles perdent leur essence. peu importe combien ils insistent En poussant ce nouveau message, cela n’a aucun impact si vous ne suivez pas les règles de base.
Et quelles sont ces règles de base ?
Bon, pour les films de loups-garous, il n'y en a que trois, si elle te mord tu deviens un, la lune te transforme, l'argent te tue et, surtout, le loup-garou doit être poilu. Ce film ignore complètement toutes les règles au point que s'il n'avait pas le titre Werewolf, on croirait que c'est un film sur les zombies. Le design du loup-garou est terrible, c'est un chihuahua électrocuté, il n'a presque pas de poils et son visage n'a pas une seule égratignure canine. Au lieu de voir un grand méchant loup, on voit un homme amorphe essayant de marcher à quatre pattes en faisant des bruits étranges, il ne hurle même pas, dit le film.
Et puis il y a le film en lui-même, il n'est pas mal du tout.
C'est quand même une bonne histoire d'horreur, tout au long du film on ressent la tension d'être enfermé, la tension qu'à la fois à l'intérieur et à l'extérieur il y a un monstre qui attend. De plus, en donnant plus d'importance au loup-garou, on voit le monde à travers ses yeux, on entend à travers ses oreilles, il y a donc une autre dimension à l'histoire. Cela lui donne un deuxième niveau de terreur et apporte également des scènes visuellement spectaculaires qui valent la peine de n'importe quel film.
Mais les dialogues restent la pire partie du film, Les personnages parlent de manière très directe mais en même temps très forcée. Il n’y a aucune personnalité derrière leurs paroles, donc elles sont très vides, nous n’avons pas le temps de sympathiser avec eux jusqu’à ce que l’action commence et nous sommes alors très occupés à digérer tout ce que le film nous lance.
L'Homme-Loup n'a jamais été aussi époustouflant visuellement mais en même temps, avoir de si mauvais desseins. Il équilibre également une frayeur décente avec une histoire médiocre et des personnages ennuyeux à la dynamique complexe. C'est un film très délicatement équilibré pour être à peine plus que décent.