Heath Ledger savait que son Joker serait un énorme succès

Les acteurs Andrew Garfield et Heath Ledger étaient très amis et parlaient du succès qu'aurait le Joker de The Dark Knight (2008).

Le dernier film auquel il a participé Grand livre de santé avant sa mort, il était L'imagination du docteur Parnassus (2009). Pendant le tournage de ce film, il a coïncidé avec Andrew Garfield et lui révéla qu'il savait que Le chevalier noir de Christophe Nolan Cela allait être un succès brutal.

Le film a non seulement rapporté plus d'un milliard de dollars dans le monde, mais a également remporté deux Oscars, dont celui du meilleur acteur dans un second rôle pour Heath Ledger et du meilleur montage sonore.

Ce sont les mots de l'acteur.

Andrew Garfield a déclaré à HSC : « Heath Ledger était un esprit très généreux, beau et créatif. Il était une sorte de phare, il était comme un animal sauvage sur le plateau. « C'était si libre, si sauvage et, d'une certaine manière, plutôt dangereux sur le plateau, de cette manière inspirante et spontanée. »

« Il a dit avant chaque prise, ou dans une prise de chaque scène : Amusons-nous avec celle-ci. »

«Il venait de faire Le Joker, il venait de terminer Le Chevalier Noir, et il était très sûr de lui. Je lui ai demandé : comment ça s'est passé ? et il m'a dit : Oui, c'est très bien.

«Je me souviens que sa couverture était parue dans le magazine Empire et il disait : Oh, ils ont utilisé une putain de photo merdique. Et je me suis dit : tu te moques de moi, mec ? Cela a l'air incroyable. Et il a répondu : Non, la pose n'est pas bonne, cela ressemble à une version conventionnelle de ce qu'est un acteur… vous verrez. Et oui, je l'ai vu.

Un personnage fascinant.

Le Joker de Heath Ledger dans The Dark Knight (2008) est l'une des interprétations les plus complexes et mémorables du personnage de toute l'histoire du cinéma. Puisqu'il combine des éléments emblématiques du personnage des comics avec une nouvelle interprétation qui met en valeur son caractère chaotique, nihiliste et extrêmement imprévisible.

Le Joker de Heath Ledger incarne le mystère qui a toujours entouré le méchant dans les bandes dessinées. Tout au long du film, il donne plusieurs récits contradictoires sur la façon dont il a obtenu ses cicatrices, renforçant ainsi sa nature énigmatique. Ceci est conforme aux différentes versions de son origine dans les bandes dessinées, où une histoire définitive est rarement établie (l'une des plus connues est The Killing Joke, mais même là, le doute reste).

Le chaos comme philosophie de vie.

Dans les bandes dessinées, le Joker représente le chaos par rapport à l'ordre symbolisé par Batman. Heath Ledger pousse cette idée à l'extrême : son Joker n'a aucune motivation conventionnelle comme l'argent ou le pouvoir. Au lieu de cela, il veut déstabiliser le monde, prouver que la moralité est fragile et que, sous suffisamment de pression, n’importe qui peut se briser et devenir aussi « fou » que lui. Ceci est en parfaite harmonie avec l'essence du Joker dans les histoires plus profondes de DC, où son seul « objectif » est de démontrer la futilité de l'ordre.

Le Joker de Heath Ledger se démarque par son intelligence stratégique. Leurs plans sont complexes et, bien qu'ils semblent impulsifs ou improvisés, ils sont magistralement calculés pour causer un maximum de dégâts et de chaos. Cela se reflète dans sa capacité à manipuler les gens et à retourner les situations à son avantage, même lorsqu'il semble acculé. Dans les comics, cet aspect machiavélique est l'un des traits les plus redoutés du Joker : sa capacité à manipuler et à jouer avec l'esprit de ses adversaires, notamment Batman.

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Relation avec Batman.

Dans The Dark Knight, la relation entre le Joker et Batman est l'axe central. Le Joker cherche non seulement à détruire Batman physiquement, mais il veut le corrompre moralement, le poussant à bout pour qu'il enfreigne son code éthique. Cela reflète la dynamique classique de la bande dessinée, où le Joker se considère comme l'autre face de la médaille de Batman : tous deux sont des produits du chaos, mais l'un se bat pour l'ordre et l'autre le méprise. Heath Ledger exprime cette relation symbiotique à travers des dialogues mémorables et des moments intenses qui cimentent le Joker en tant qu'antagoniste définitif.

L'apparition de Heath Ledger dans le rôle rompt avec la version plus « propre » et stylisée des autres Jokers du cinéma et des bandes dessinées. Son maquillage en désordre et ses cicatrices visibles lui confèrent une esthétique brute et réaliste qui le distingue. Cette version visuelle renforce sa nature chaotique, quelque chose que le Joker a toujours représenté dans les bandes dessinées : un contraste violent et anarchique avec la figure ordonnée et perfectionniste de Batman.

Influences du Joker classique.

Bien que le Joker de Heath Ledger soit unique, il a également de profondes racines dans le personnage de bande dessinée. Vous pouvez voir l'influence d'histoires classiques comme The Killing Joke, où le Joker est un philosophe du chaos, ainsi que des échos de L'Homme qui rit et d'autres histoires où son humour noir et sinistre occupe le devant de la scène. Heath Ledger parvient à capturer l'essence de cette version du Joker en combinant son côté comique avec une violence implacable et terrifiante.

Le Joker de Heath Ledger est une représentation magistrale de l'un des méchants les plus emblématiques de DC Comics. Cela reste fidèle à l’essence du personnage des bandes dessinées, tout en apportant une nouvelle couche de profondeur et de chaos qui le rend inoubliable.