Le nouveau design de Wolfman sera-t-il fidèle aux classiques ou à un désastre moderne ? Le réalisateur du film donne une explication.
Le retour de Werewolf sur grand écran a déclenché une tempête d'opinions parmi les fans de films d'horreur et de films classiques. Le film, qui sortira début 2025, cherche à réorganiser l'un des monstres les plus emblématiques de l'histoire du cinéma, mais tous les publics ne sont pas convaincus par les premiers regards sur le design de la créature.
Leigh Whannell, le réalisateur derrière cette nouvelle adaptation, s'est manifesté pour calmer les critiques et donner des indices sur ce à quoi les téléspectateurs peuvent s'attendre. Célèbre pour son travail sur The Invisible Man et Upgrade, Whannell a une vision claire : proposer un design qui rend hommage aux classiques Universal Monsters tout en apportant la fraîcheur nécessaire pour se connecter avec le public moderne.
L'origine de la polémique.
Tout a commencé lorsque du matériel promotionnel lié à un parc à thème a révélé un design que beaucoup considéraient comme générique et manquant d'identité. Les réseaux sociaux ont été inondés de commentaires négatifs, comparant l'esthétique à des productions à petit budget et accusant le film de s'éloigner de l'héritage du Wolfman de 1941.
Dans une récente interview avec SFX Magazine, Whannell a directement répondu aux critiques. «Il y a eu un malentendu avec ce matériel promotionnel. L’image qui circule ne représente pas notre vision de l’Homme-Loup. « Je veux que les fans sachent que nous avons travaillé dur pour rester fidèles à l'essence du personnage, mais avec une approche actualisée. »a expliqué le réalisateur.
Un design pratique sans CGI.
L'un des éléments les plus frappants du remake est la décision de Whannell d'opter pour des effets pratiques plutôt que CGI. Selon le cinéaste, l'Homme-Loup sera « 100% maquillage et prothèses, sans éléments générés par ordinateur ». Ce choix cherche à capturer l'authenticité et le réalisme qui ont marqué les classiques d'Universal, un clin d'œil que les amateurs de films d'horreur apprécieront sûrement.
« À l'ère des effets numériques, il est important de se rappeler le pouvoir des effets pratiques. « Nous voulions que le public ressente la présence physique de la créature, qu'il expérimente cette sensation viscérale que seuls le maquillage et les prothèses peuvent offrir. »Whannell a ajouté.
Cette décision pourrait également être une réponse directe aux critiques reçues par la version 2010 de The Wolfman, qui, bien que bien reçue sur certains aspects, a été largement critiquée pour son utilisation excessive de CGI.
L'équilibre entre classique et nouveau.
Malgré son engagement en faveur de l'aspect pratique, Whannell reconnaît également que le design de la créature ne sera pas identique à l'original. «Il est inévitable que certains puristes soient mécontents. Cependant, je pense qu'il faut trouver un équilibre : rendre hommage au passé, mais sans craindre d'innover. »a-t-il déclaré.
Le réalisateur a promis une approche renouvelée, avec un design qui mélange des éléments traditionnels avec une touche contemporaine. Selon lui, cela permettra au personnage de se connecter à la fois avec des fans de longue date et avec une nouvelle génération de téléspectateurs.
Attentes envers la première.
La controverse n’est pas toujours une mauvaise chose et, dans ce cas-ci, elle a servi à générer des conversations et à accroître les attentes. Hombre Lobo (2025) saura-t-il répondre aux attentes élevées ? Avec une équipe engagée et une orientation claire vers le respect de la tradition du film d’horreur, l’avenir s’annonce radieux.
La première du film est prévue le 17 janvier 2025une date déjà marquée sur les calendriers des fans du genre horreur. D’ici là, le débat autour de la conception de la créature et de l’approche du réalisateur restera un sujet brûlant.