Un éclair de génie avec The Flash
Loin des ruelles sombres de Gotham et de mon cher chevalier noir, je me suis venturé dans l’univers plus lumineux de Central City et de son protecteur : The Flash. Rassurez-vous, chers lecteurs, ce n’est pas par désamour pour notre chauve-souris préférée, mais plutôt par curiosité, et je dois avouer que je ne regrette pas cette escapade.
Le coureur écarlate comme vous ne l’avez jamais vu
The Flash, réalisé par Andy Muschietti, est un film qu’il aurait été dommage de ne pas découvrir. Reprenant les traits familiers d’un Barry Allen (Ezra Miller) que nous connaissons déjà des précédentes incursions de DC au cinéma, ce film sait pourtant se distinguer.
Son approche est le mariage de l’énergie frénétique se dégageant littéralement de notre protagoniste avec de véritables moments d’émotion. Qui aurait cru que The Flash aurait pu avoir autant d’épaisseur derrière ce sourire et ce sarcasme léger ? Le film dépeint un Barry Allen confronté à plus d’épreuves que simplement courir vite, plaçant le personnage dans des moments de doute, de joie, et surtout face à la perte.
Une galerie de personnages hauts en couleur
Ne vous y trompez pas, malgré ce focus sur notre héros, de nombreux autres personnages partagent l’affiche avec lui. Comment ne pas mentionner la présence affirmée de Ben Affleck et Michael Keaton, reprenant respectivement leurs rôles de Batman, pour ajouter un relief supplémentaire à une histoire déjà complexe ?
Affleck est le même Batman paternaliste et mentor que nous connaissons bien, tandis que Keaton incarne une version plus âgée, plus fatiguée de Batman, mais toujours prêt à se battre. L’interaction entre ces trois personnages, pourtant radicalement différents dans la façon dont ils mènent leur combat, offre des moments savoureux et réfléchis.
Un traversée des réalités à couper le souffle
Si l’on devait deviner un ingrédient qui rend ce film si particulier, ce serait sans aucun doute le concept de voyage entre les réalités. Au-delà du spectacle des courses super soniques de Barry, le film offre une exploration à travers différentes versions de la réalité, chacune reflétant des possibilités uniques et stimulant l’imagination du spectateur.
La complexité de cet arc narratif n’est pas à sous-estimer. Pourtant, Muschietti réussit à tirer son épingle du jeu, construisant lentement mais sûrement une intrigue qui captive et émeut.
Portrait authentique d’un Flash humain
En fin de compte, ce qui ressort de cette aventure est un portrait authentique de Barry Allen. Derrière ses pouvoirs quasi divins, nous trouvons un homme qui apprend, grandit et se bat pour préserver ce qu’il a de plus cher. La performance d’Ezra Miller rend chaque instant crédible et poignant, culminant dans un Flash plus humain que jamais.
The Flash est un film qui surprend agréablement, mêlant action, drame et science-fiction pour livrer une histoire aboutie dans l’univers DC. Son traitement du voyage entre les réalités est audacieux et novateur, offrant de nouvelles perspectives sur l’univers dans lequel Barry Allen opère.
Il ne fait aucun doute que le boogeyman noir de Gotham occupe toujours une place spéciale dans mon cœur. Toutefois, la performance éclatante de The Flash souligne qu’il n’est pas nécessaire d’être enveloppé dans une cape et une peur des chauves-souris pour être un héros de DC de premier plan. Voici une preuve que la lumière aussi peut, à sa manière, éblouir et être juste aussi fascinante que l’obscurité.