Revoir Les Ambassadeurs. Pouvoirs à la carte uniquement pour certaines personnes

Même toutes les puissances économiques et politiques ne parviennent pas à convaincre Choon-He Chung de son projet de donner à certains des pouvoirs extraordinaires pour aider l’humanité, Les ambassadeurs.

Encore un coup de clairon pour démarrer une nouvelle aventure de Mark Millar avec celle qui porte le nom de code Corée et qui cherche de nouveaux ambassadeurs pour sa cause. Panini Comics, en connivence avec les meilleurs créateurs d’uniformes avec drapeaux, nous rapproche de la nouvelle organisation en Les ambassadeurs.

Le nouveau concept de super-héros

Depuis des années, nous sommes habitués à de multiples manières d’aborder l’origine des êtres dotés de super pouvoirs. Des accidents aux mutations génétiques en passant par les actions des entreprises ou des gouvernements, même les enfants riches qui veulent jouer au super business.

La même chose a été le cas avec les méchants. Maintenant, Millar nous amène Les ambassadeurs, une équipe de personnes sélectionnées dans différents endroits du monde pour devenir des représentants de leur pays et pouvoir utiliser jusqu’à cinquante pouvoirs différents grâce à un téléchargement Web, avec la limitation de pouvoir en détenir jusqu’à trois en même temps tant qu’un autre partenaire n’en utilise pas un à ce moment-là. Et la seule exigence est plus d’être de bonnes personnes que de posséder ses propres capacités, les pouvoirs font le reste.

On croise ainsi une réceptionniste d’hôtel française qui travaille en tandem avec son fils adolescent, un employé indien dans un magasin de téléphonie, un Mexicain qui travaillait dans un supermarché, un policier brésilien impliqué dans la corruption dans les favelas de Rio de Janeiro… et un ancien vice-premier ministre australien âgé. A eux s’ajoute l’auteur d’un tel miracle, le Coréen Choon-He Chung. Chacun d’eux prend le nom de son pays, sauf cette sorte d’adlat de France qu’on appellera Paris puisque sa mère porte le nom national.

Devant nous nous avons le bon méchant

Ces ennemis qui se forgent tout au long de la vie, ceux qui nous blessent au plus profond de notre être…. Ce sont les véritables ennemis, ceux qui n’apparaissent souvent qu’une seule fois dans l’existence de chaque personne et qui sont les rivaux les plus difficiles à battre en raison de ce qu’ils impliquent sur le plan sentimental, en dehors des capacités, etc. Pour la Corée, il s’agit de son mari, qui l’a trahie, lui a volé ses recherches et l’a laissée croupir derrière les barreaux. Être égoïste, égocentrique et égocentrique, tous les égos le comprennent. Son intention est complètement opposée, Jin-Sung Chung a vendu son œuvre au plus offrant, aux grandes fortunes.

Au-delà de la différence entre le bien et le mal, sur laquelle nous sommes très clairs dans ce cas, nous avons une texture supplémentaire à ajouter, l’avidité sans scrupules, la prédominance du plus fort lorsque la bataille est totalement inégale, sauf pour nos protagonistes. Une différence entre les intentions vraiment désintéressées de créer une équipe qui lutte contre les situations catastrophiques et tous ceux qui cherchent à exercer un contrôle absolu sur ceux d’entre nous qui n’en ont pas les moyens, un peu comme tuer des mouches à coups de canon quand les canons n’ont aucun scrupule. Cela dit, ici, pour le moment, nous sommes très clairs sur qui sont les bons, même si des surprises peuvent toujours surgir quand on s’y attend le moins.

L’intrigue parallèle qui finit par mettre son destin de côté

Comme toute expérience, avant d’avoir des résultats satisfaisants on a trouvé des cadavres dans les placards ou des tests alpha ou bêta… qui ne se sont pas bien passés. Nous avons ici quelque chose de similaire, à tel point qu’on pourrait dire que cela a été extrapolé à la partie artistique de la bande dessinée.

La partie graphique des six numéros a été répartie entre six artistes différents, chacun plus spectaculaire, il nous est difficile d’arrêter ou de mettre en valeur le travail d’un seul d’entre eux. Frank Quitely, Karl Kerschl, Travis Charest, Olivier Coipel, Matteo Buffagni et Matteo Scalera, avec des coloristes aussi différents que Michele Assarasakorn, Dave Stewart, Giovanna Niro ou Lee Loughridge, donnent corps à l’histoire des Ambassadeurs, chacun dans leur style, mais sans perdre une certaine homogénéité. Il sert à différencier la présentation des différents personnages qui deviendront le centre de l’intrigue au fil des pages, laissant le fardeau du dénouement entre les mains des deux Italiens du sextet.

Grand jeu #1

Nous sommes confrontés au chapitre précédant le grand croisement qu’entraînera la publication en Espagne de Grand jeuqui nous parviendra tout au long du mois de mars, également de Panini Comics. Les ambassadeurs Il fait également partie des séries qui seront présentes à la réunion de pratiquement tout ce que Millarworld a produit depuis sa création, avec une pertinence particulière pour les événements qui ont eu lieu dans Wanted, une œuvre dont nous avons pu profiter il y a seize ans. . années. Depuis, Mark Millar n’a cessé de produire, que ce soit pour Icon (au sein de Marvel), Image ou sous les auspices de Netflix, le moment est désormais venu d’affronter tout cela.

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Jésus Salvador Gomez

Sevré dans quelques salles d’arcade en jouant à Ghost N’ Goblins et élevé sous le prisme des comics nationaux d’Ibañez, Escobar, Vazquez… et des classiques Don Miki de Disney, sa vie a basculé le jour où le numéro 45 de Spider-Man est tombé dans son mains du Comics Forum. Depuis, Marvel est entré dans sa vie pour ne jamais l’abandonner, tout comme l’ont fait les jeux vidéo. Amoureux des scènes mythiques de Claremont, Byrne, Miller, Stern et Simonson, il avoue sans vergogne que sa femme est en partie responsable du fait qu’après sa quarantaine il continue de se plonger dans des passe-temps qui ne le quitteront jamais.

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