Revue de Marvel Team-Up Volume 3 : Cauchemar au Nouveau-Mexique !

Troisième volet de la compilation de la collection Marvel Team-Up mettant en vedette Spiderman ainsi que d’autres personnages de l’éditeur. Panini Comics nous rapproche des bandes dessinées publiées en 1976 et 1977, avec une grande danse d’auteurs qui réalisent des histoires pertinentes et passionnantes.

La machine à voyager dans le temps du Docteur Doom est un jeu

Dans une collection des années 70 et bien plus encore avec le format de Marvel Team-Up ou comme ce fut aussi le cas de Marvel Two-in-One (la série avec The Thing Les quatre Fantastiquesqui maintenait la même philosophie de formation d’équipe), il était difficile de voir des histoires qui duraient au-delà de quelques numéros, la majorité étant des histoires concluantes qui n’allaient pas beaucoup plus loin.

C’est pourquoi l’aventure qui ouvre ce volume de Marvel Team-Up représente un nouvel événement qui a duré plusieurs tranches, du #41 au #44, mettant en vedette The Scarlet Witch, The Vision, Doctor Doom et Lunar Dragon en couverture. . Mais son inertie a continué pendant quatre autres épisodes, que Spidey a partagés avec Killraven, Deathlock et un crossover avec The Thing qui impliquait un épisode de chaque titre.

Tout cela s’est déroulé alors que des héros et des moins héros (Victor Von Death peut se vanter de tout, y compris d’avoir fait du bien dans sa vie, mais le considérer comme un héros, c’est tout prendre avec des pincettes) voyageaient dans le temps, depuis le le temps des Procès, de Salem, l’une des légendes noires des États-Unis d’Amérique, aux futurs dystopiques qui représentent les époques dont sont issus Killraven ou Deathlock, des terrains apocalyptiques qui semblent toujours figurer en vedette dans les chroniques des visions de demain.

Nous imaginons rarement l’avenir comme un endroit meilleur pour la race humaine et, voyant l’évolution de notre avenir sur la planète, tous les auteurs regorgent de raisons pour nous faire part de leurs interprétations de ce qui est à venir.

Et sinon, dites-le au conseil d’administration du Bulletin of the Atomics Scientists de l’Université de Chicago, qui entretient depuis 1947 une horloge symbolique connue sous le nom de Doomsday Clock, qui situe l’extinction de l’humanité entre quelques minutes et minuit (en anglais). 2023 l’horloge nous place à seulement une minute et demie de notre fin depuis l’apparition de l’humanité sur la face de la Terre).

Si quelque chose fonctionne… allez-y

L’équipe créative formée par Bill Mantlo et Sal Buscema n’était pas satisfaite de tout cela. Sa prochaine histoire pour la collection a également duré quatre autres épisodes. Il a uni les chemins de Spiderman et d’Iron Man, avec la collaboration particulière du Docteur Strange. Dans ce document, ils ont affronté The Spectre et dans une telle saga, nous avons pu constater l’importance de la collection secondaire du Wall Crawler, nous avons vécu la présentation dans la société d’un personnage très important pendant plusieurs années, près d’une décennie jusqu’à sa mort en Pierre Parker Le spectaculaire Spiderman #107.

Nous parlons bien sûr du capitaine de police Jean de Wolff. Mantlo et Buscema se sont complètement déchaînés, la preuve en est qu’ils ont ensuite utilisé le King Size Annual Marvel Team-Up #1 pour nous raconter le premier contact entre Spiderman et les X-Men issus de la Seconde Genèse, avec déjà Jean Gray. converti à Phoenix.

Pour avancer, le plus jeune Buscema fait une pause pour laisser la place à un dessinateur qui avance encore vers la célébrité, le sensationnel John Byrne. Leur première collaboration a eu lieu dans l’aventure qui donne le titre à ce volume, celle qui unit Spidey à The Incredible Hulk. Après ces quelques numéros et une dernière histoire qui impliquait le Webslinger avec un autre des héros urbains par excellence, Daredevil, l’équipe s’est dissoute et Chris Claremont est devenu scénariste. Toujours avec Sal Buscema, nous avons vécu deux rencontres avec deux personnages qui faisaient alors partie de l’équipe de Los Campeones, scénarisée par Claremont.

Ensemble à nouveau et au-delà

Chris Claremont et John Byrne avaient déjà travaillé ensemble sur la collection Iron Fist, jusqu’à sa clôture dans le numéro 15. Leur collaboration dans Marvel Team-Up servirait à parachever les intrigues qui en découlaient, dans les deux derniers épisodes contenus dans ce volume, mais avant cela ils enchaînèrent différents numéros avec Yellow Jacket et The Wasp face à Equinox, un méchant qui avait des pouvoirs de glace et de feu.

Le retour sur ces pages de The Human Torch, qui avait été la co-star absolue des premiers épisodes de Marvel Team-Up avec Spiderman, pour affronter le Super Skrull, avec la collaboration finale de Mme Marvel, une autre héroïne qui avait joué avec les scénarios de Claremont dans leur propre série.

Le travail de Claremont et Byrne anticipe ce qu’ils allaient pouvoir faire peu de temps après dans X-Men, les crayons de l’artiste souffrant un peu jusqu’à ce qu’ils trouvent un encreur qui réussit à tirer le meilleur de lui, Dave Hunt. Avec Frank Giacoia et Mike Exposito le résultat, sans être mauvais, pourrait être amélioré. Les aventures des deux auteurs se poursuivront dans le prochain volume de cette compilation.

Il s’agit d’un ouvrage très intéressant, non seulement pour la qualité de ses histoires mais aussi pour sa pertinence et sa signification. Nous sommes confrontés à des premières rencontres, à des chroniques qui s’appuient sur l’histoire des États-Unis et au bon travail de certains des meilleurs auteurs que l’on pouvait trouver dans La Casa de las Ideas dans ces années-là, presque essentielles.

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Jésus Salvador Gomez

Sevré dans quelques salles d’arcade en jouant à Ghost N’ Goblins et élevé sous le prisme des comics nationaux d’Ibañez, Escobar, Vazquez… et des classiques Don Miki de Disney, sa vie a basculé le jour où le numéro 45 de Spider-Man est tombé dans son mains du Comics Forum. Depuis, Marvel est entré dans sa vie pour ne jamais l’abandonner, tout comme l’ont fait les jeux vidéo. Amoureux des scènes mythiques de Claremont, Byrne, Miller, Stern et Simonson, il avoue sans vergogne que sa femme est en partie responsable du fait qu’après sa quarantaine il continue de se plonger dans des passe-temps qui ne le quitteront jamais.

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