Quand The Batman s’achève, Gotham est à genoux.
Inondée, traumatisée, rongée par la peur.
Mais ce que certains ont perçu comme un simple point de bascule pourrait, selon une théorie qui monte en puissance, être la fondation d’un Gotham totalement effondré dans la suite.
Et si The Batman 2 ne racontait pas la reconstruction de la ville… mais sa chute définitive ?
Une ville qui ne se relèverait pas
Le dernier acte du premier film montre une métropole submergée par les eaux après l’explosion des digues.
Le chaos est total, les institutions dépassées, la population livrée à elle-même.
Mais ce décor de ruine ne serait pas qu’un effet dramatique.
Pour de nombreux fans, il prépare l’entrée dans une Gotham radicalement différente, privée d’autorité, sans police fonctionnelle, ni justice ni loi, où règnent la peur, l’anarchie et la violence.
Une version de la ville déjà explorée dans certains arcs de comics, notamment dans No Man’s Land ou Zero Year, où Gotham est littéralement laissée à l’abandon par le gouvernement central.
“C’est là que Reeves pourrait frapper fort : montrer un héros qui agit dans une ville qui n’a plus de système. Plus de maire. Plus de règles. Juste des gangs, des survivants, et la nuit”, commente un internaute sur un forum dédié à la saga.
Un terrain propice à une suite plus brutale
Ce Gotham post-effondrement ouvrirait la voie à un récit plus sauvage, plus viscéral, où Batman ne serait plus un justicier en marge, mais le dernier rempart dans une société effondrée.
Dans ce contexte, la ville deviendrait un personnage à part entière, hostile, imprévisible, sans pitié.
Cela permettrait aussi d’introduire de nouveaux types de menaces : milices privées, groupuscules idéologiques, seigneurs de guerre… ou une élite cachée comme la Cour des Hiboux, tirant les ficelles dans l’ombre pendant que la population survit dans la boue.
Ce cadre permettrait :
- Un Batman plus physique, brutal, obligé de recourir à des tactiques de guerre urbaine
- Des antagonistes moins théâtraux, mais plus cruels et ancrés dans la réalité
- Une ambiance de désespoir où chaque geste de justice semble inutile… et donc encore plus essentiel
Et si The Batman devenait une saga post-apocalyptique ?
Matt Reeves a montré dès le premier film qu’il ne craignait pas de s’éloigner des codes classiques du super-héros.
En s’attaquant à un Gotham détruit, il pourrait faire basculer sa trilogie dans quelque chose de plus rare : un Batman confronté non plus à des criminels… mais à l’effondrement de la civilisation elle-même.
Ce serait une rupture avec l’univers DC traditionnel, mais une évolution logique de ce qu’il a commencé à construire.
Et peut-être la seule façon de montrer ce que Bruce Wayne devient quand tout a disparu.
Quand la ville qu’il tente de sauver… n’existe plus.
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