Depuis la sortie de The Batman en 2022, les fans n’en finissent pas de décortiquer le film image par image.
Entre l’ambiance étouffante, la narration psychologique et les références cachées, Matt Reeves a construit un univers dense, sombre, et terriblement crédible.
Mais une théorie récente donne une tout autre lecture d’une scène-clé du film.
Et si cette séquence emblématique n’était pas pure fiction… mais directement inspirée d’un complot réel survenu aux États-Unis ?
Une scène de chaos… qui semble étrangement familière
La scène en question se déroule dans le dernier acte du film.
Alors que Gotham vient d’être frappée par une série d’attentats orchestrés par le Riddler, la ville est submergée par une crue et plongée dans le noir.
Mais le moment le plus dérangeant survient à l’intérieur du Gotham Square Garden : des tireurs armés, grimés comme le Riddler, prennent position dans les hauteurs de la salle pour ouvrir le feu sur la foule.
Ils attendent un signal.
Ils sont organisés.
Et surtout, ils suivent les consignes d’un homme seul, derrière son écran.
Pour de nombreux spectateurs, cette scène a rappelé les tueries de masse.
Mais certains vont plus loin.
Et affirment qu’elle s’inspire très précisément d’un complot réel, démantelé avant de passer à l’acte.
Une théorie qui remonte à un fait divers de 2020
Des chercheurs en culture populaire ont fait le lien avec une affaire survenue en 2020 dans l’Illinois, aux États-Unis.
Un groupe actif sur des forums privés préparait une attaque coordonnée dans un centre commercial, en suivant les ordres d’un internaute se présentant comme un “purificateur moral”.
La police est intervenue à temps.
Mais les échanges retrouvés sur les serveurs chiffrés montraient une structure presque identique à celle du plan du Riddler :
- Un leader isolé, obsédé par la corruption des élites
- Des recrues anonymes, radicalisées via des vidéos “justicières”
- Une attaque prévue dans un lieu clos, avec retransmission en direct
- Une justification présentée comme un “châtiment légitime”
Matt Reeves n’a jamais confirmé ce lien.
Mais il avait déclaré, en amont de la sortie du film, avoir consulté “des documents liés à la radicalisation numérique et aux mécanismes de passage à l’acte”.
“Je voulais que Gotham soit réelle. Pas simplement dangereuse, mais crédible. Comme si elle pouvait exister juste de l’autre côté du fleuve”, disait-il dans une interview accordée à Empire.
Ce que cela pourrait annoncer pour The Batman 2
Si cette scène s’inspire effectivement d’un complot réel, il est possible que la suite poursuive dans cette direction : montrer une ville rongée non plus seulement par le crime, mais par l’idéologie, la désinformation et les groupes extrémistes souterrains.
Cela renforcerait l’orientation politique et psychologique de la saga.
Et pourrait faire de The Batman 2 non pas un simple thriller noir, mais un véritable miroir des fractures contemporaines.
Le danger, dans Gotham, n’est peut-être plus dans les égouts ou les ruelles.
Il est dans les salons.
Derrière les écrans.
Et dans l’esprit de ceux qui pensent avoir raison… coûte que coûte.
