Une fois terminé le temps de Christopher Priest à la tête de la collection, nous sommes confrontés à un volume plein d’alternatives qui nous ont laissé des histoires de tous types et de toutes périodes du personnage. Panini Comics parcourt les chroniques d’époques inconnues à la recherche d’aventures jamais vécues par Conan.
Période mouvementée
Si quelque chose marque ce volume, c’est le grand nombre d’étapes diverses que traverse le personnage, passant même par différentes étapes de sa vie, adulte et adolescent. Jusqu’à présent et après la longue chronique proposée par Roy Thomas pendant plus d’une décennie, il y a eu différents moments caractérisés par au moins une stabilité dans les scénarios, avec de longues périodes de Michael Fleischer ou Christopher Priest, qui couvraient des volumes entiers de cette compilation. Nous allons maintenant vivre quelque chose d’inhabituel, le raccourcissement de ces délais, sept numéros de Val Semeiks (également dessinateur) soutenu par Charles Santino, six autres œuvres de Gerry Conway et enfin huit de Michael Higgins. Et ce que le premier détestait, le second allait l’adopter.
Comme je vous le dis, Val Semeiks ne voulait rien savoir des histoires de l’adolescent Conan, avant de quitter la Cimmérie. Cependant, les chiffres de Higgins vont précisément tourner autour de cela. Une période de nombreux changements qui a également vu d’autres scénaristes qui ont apporté un petit grain de sable, avec Larry Hama, Don Perlin et quelques retours spéciaux, comme ceux de Fleischer et Thomas, sous le pseudonyme de Justin Arthur, pour l’épisode qui clôture la prise. . Chacun d’eux proposera sa version correspondante du personnage, certains racontant des histoires libres tandis que d’autres développeront des aventures plus approfondies qui seront racontées tout au long de tous les épisodes de leur participation. Mais ensuite les illustrateurs viennent aussi, nous en reparlerons plus tard, partons dans l’aventure.
L’épée la plus tranchante
Conan semble avoir la recette pour se sortir de tous les pétrins dans lesquels il peut se retrouver, sinon dans le bon sens… par le mauvais. Semeiks lui a fait découvrir une série d’aventures qui l’ont emmené à travers différents endroits, d’une ville qui finit par disparaître sous ses yeux jusqu’à des endroits au sud de Turan. Il volera une épée dans un temple et devra affronter un souterrain rempli de monstres, terminé par un raid près de la mer du Vilayet et un affrontement avec un énorme ours. Une succession d’histoires avec peu de lien mais qui ne sont pas exemptes d’une charge narrative importante, très divertissante et chargée d’action.
Conway, quant à lui, génère trois minisagas de deux épisodes chacune, dessinées en six mains, deux épisodes chacune, par José Delbo, Dwayne Turner et Frank Springer. Une manière différente d’aborder les petites aventures du barbare dans son stade de voleur et de justicier. Conan devra affronter une ville d’hommes-panthères, une secte de petits vampires qui gardent un grand dieu-serpent, et donner une leçon à un marchand nommé Karmanthes qui l’a utilisé avec la magie noire. Beaucoup moins épique que les chiffres laissés par Semeiks.
Conan le jeune
Depuis son trône d’Aquilonia, le roi Conan raconte au prince Conn certains de ses exploits, afin qu’il puisse apprendre de ses erreurs de jeunesse, ainsi que de ses triomphes et moments de gloire. Il commence sous la direction de Michael Higgins et aura les premiers chapitres magistralement illustrés par Ron Lim, qui ont duré quatre épisodes. Après une brève apparition de Rodney Ramos, le dénouement de l’intrigue viendra avec Gary Hartle aux crayons. Conan était entré dans les années 90. Le numéro 240 de Conan le Barbare a marqué la fin de ce récit, c’était le chapitre neuf et il ne comprenait plus de textes de Higgins, il a été terminé par Roy Thomas.
Une aventure beaucoup plus entrelacée s’est terminée, qui a commencé par une brillante tromperie qui a fini par être révélée sur la dernière page du premier opus, nous ne voyions pas Conan mais son père, pouvant assister à la naissance de notre protagoniste dans la vignette qui a clôturé. l’épisode. Une aventure qui nous raconte les premières amitiés et les amours qui, comme il ne pouvait en être autrement, ont une issue tragique. Un tome 9 qui se termine par une petite galerie d’illustrations originales et clôt une période mouvementée et variée, qui nous laisse avec un bon goût en bouche et avec une esthétique qui évolue avec les temps nouveaux. Roy Thomas et Gary Hartle ont continué à collaborer sur le titre dans les épisodes suivants mais nous en reparlerons dans la revue du tome 10.