Kraven le chasseur apporte non seulement de l'action, mais fait également un clin d'œil aux bandes dessinées. Découvrez tous les détails qui font de ce film un hommage à Marvel (Alerte spoiler).
Le film Kraven the Hunter, avec Aaron Taylor-Johnson, nous plonge dans l'histoire brutale et complexe de Sergei Kravinoff, tout en déployant une impressionnante collection de références et d'Easter Eggs qui se connectent directement aux comics Marvel. Malgré l'absence de Spider-Man, Sony parvient à lier ce film à l'univers du wall-crawler avec des clins d'œil aux personnages classiques, des détails cachés et des réinterprétations originales.
Ci-dessous, nous examinons les faits saillants qui ne manqueront pas d’enthousiasmer les fans de bandes dessinées.
1. Le numéro d'identification de Kraven : un hommage à ses débuts en bande dessinée
Le film commence avec Sergei infiltrant une prison sibérienne, et son numéro d'identification, 0864, n'est pas aléatoire. C'est un clin d'œil au numéro et à la date de sa première apparition dans les comics, L'incroyable Spider-Man n°15publié en août 1964. Ce numéro emblématique marque l'introduction de Kraven en tant que méchant hautement stratégique et mortel, engagé par Chameleon pour vaincre Spider-Man.
Dans ce numéro, Kraven démontre ses talents de chasseur supérieurs et son obsession d'être le prédateur ultime. Dès cet instant, le personnage s'impose comme l'un des méchants les plus complexes de l'univers Spider-Man, connu pour son code d'honneur et son envie d'affronter des proies qu'il juge dignes de lui. Ces débuts établissent également la relation entre Kraven et Chameleon, quelque chose qui est également exploré dans le film.
2. Transformation du caméléon
Fred Hechinger incarne Dimitri, le demi-frère de Sergei, qui évolue dans sa version dans les bandes dessinées en tant que maître du déguisement, Caméléon. Pendant le film, Dimitri montre sa capacité à imiter les voix, mais à la fin, il est révélé que sa transformation est complète : grâce à une procédure réalisée par le Dr Miles Warren, il peut modifier son visage pour prendre n'importe quelle identité. Son apparence emblématique de « tête blanche » est également mentionnée, un clin d’œil clair aux dessins classiques du personnage dans les bandes dessinées.
3. La renaissance du rhinocéros
Alessandro Nivola incarne Rino, un autre méchant classique de Spider-Man, mais avec une réinvention de son origine. Dans les comics, Aleksei Sytsevich devient Rhino en portant un costume indestructible. Dans le film, cependant, sa peau se transforme en une coquille impénétrable après une expérience du Dr Miles Warren. Ce changement lui donne non seulement une super force, mais aussi une histoire tragique : son état est douloureux et il a besoin d'un sérum constant pour garder le contrôle. Cette touche dramatique approfondit le personnage tout en conservant son essence.
4. Potion de Calypso : racines vaudou
Ariana DeBose incarne Calypso, qui dans les bandes dessinées est une alliée et une amoureuse occasionnelle de Kraven. Le film respecte ses origines en la liant à la magie vaudou. Sa potion, qui sauve la vie de Sergei après une attaque de lion, est liée au dieu Papa Legba, figure clé de la culture haïtienne. Ce détail renforce l'authenticité de son histoire et son rapport avec le magique et le mystique.
5. La tenue classique de Kraven : le gilet lion
Un moment charnière pour les fans est celui où Sergei trouve le gilet fabriqué à partir de la tête du lion qui l'a attaqué lorsqu'il était enfant. Cette tenue est un élément emblématique du Kraven classique dans les bandes dessinées, complétant son évolution vers le chasseur emblématique que nous connaissons. La scène finale, avec Sergei posant devant le miroir portant ce gilet, recrée une pose classique de bande dessinée, un détail visuel que les fans ont sûrement apprécié.
6. La peur des araignées de Kraven
Lors d'une confrontation avec The Outsider, Sergei est empoisonné avec des fléchettes qui provoquent des hallucinations. Dans cet état, il voit des araignées l’attaquer, un clin d’œil évident à Spider-Man. Cette peur reflète non seulement son inimitié potentielle envers le robot rampant, mais fait également écho aux bandes dessinées, où Kraven développe une rivalité obsessionnelle avec Spider-Man, le considérant comme sa proie ultime.
Dans les bandes dessinées classiques, cette relation est explorée en profondeur dans l'histoire. La dernière chasse de Kravenoù Sergei cherche à surpasser Spider-Man pour prouver sa suprématie en tant que chasseur. Ces hallucinations dans le film pourraient également être une manière symbolique de représenter la lutte interne de Sergei avec ses propres peurs et insécurités, des éléments qui l'humanisent et enrichissent son passé de méchant.
7. Le Daily Bugle : un lien constant
Le journal emblématique Daily Bugle apparaît brièvement dans le film alors que Calypso enquête sur le passé de Sergei. Ce journal, largement reconnu par les fans de bandes dessinées, est l'endroit où Peter Parker travaille comme photographe sur plusieurs histoires classiques de Spider-Man. Sous la direction de J. Jonah Jameson, le Daily Bugle est connu pour sa croisade contre le rampant des murs, le décrivant comme une menace pour la ville et remettant constamment en question son héroïsme.
Dans le film, le Daily Bugle rappelle subtilement que le monde de Kraven n'est pas totalement étranger à celui de Spider-Man, même si le personnage n'apparaît pas dans l'intrigue. Ce clin d'œil maintient également la tradition des projets Sony consistant à inclure des références au célèbre journal, comme cela a également été vu dans Venom et Morbius. De plus, dans les comics, le Daily Bugle n'est pas seulement une source de conflit pour Spider-Man, mais aussi un outil narratif qui relie différents personnages de l'univers Marvel, des méchants aux héros.
Bien que dans Kraven le chasseur Sa présence est brève, son apparition renforce le sentiment de continuité entre les différentes livraisons Sony et constitue un clin d'œil que les fans les plus attentifs apprécieront. Ce détail pourrait ouvrir la porte à des connexions futures plus profondes entre les personnages de cet univers et le monde de Spider-Man.
8. L'Étranger et son hypnose
Christopher Abbott incarne l'Outsider, un méchant mineur dans les bandes dessinées qui a la capacité d'hypnotiser ses victimes, laissant ses ennemis désorientés avant de les achever. Ce personnage a fait sa première apparition dans Le spectaculaire Spider-Man #116publié en 1986, créé par Peter David et Alan Kupperberg. Dans les bandes dessinées, il est un tueur à gages extrêmement compétent et l'un des méchants les plus meurtriers sans super pouvoirs conventionnels, bien que ses capacités d'hypnose le rendent particulièrement dangereux.
L'Outsider a un lien direct avec Spider-Man, car il a travaillé à plusieurs reprises en tant qu'ennemi du wall-crawler, s'impliquant dans des complots qui explorent le monde de l'espionnage et des assassinats de haut niveau. De plus, son histoire est étroitement liée à d'autres personnages de l'univers Marvel, comme Silver Sable, dont il a l'amant et rival occasionnel, et Black Cat, qu'il a tenté d'assassiner lors d'une de ses missions. Bien qu’il ne soit pas un méchant récurrent, sa capacité à planifier des stratégies complexes fait de lui un digne antagoniste.
Dans les bandes dessinées, il n'a pas directement croisé la route de Kraven, mais son inclusion dans le film élargit le monde de Sergei et le place face à un ennemi rusé et calculateur. Le film respecte cette caractéristique et fait de lui un adversaire dangereux, capturant l'essence du personnage comme un assassin méthodique qui utilise son intelligence et ses capacités spéciales pour déséquilibrer ses adversaires.
9. Dr Miles Warren : un clin d'œil au Chacal
Le scientifique responsable des transformations de Rhino et Chameleon est le Dr Miles Warren. Dans les bandes dessinées, Warren est connu sous le nom de Chacal, un méchant qui joue un rôle crucial dans la tristement célèbre Clone Saga. Son apparition pourrait être le début d’histoires futures dans l’univers Sony.
Bien que Kraven le chasseur omette le protagoniste de l'univers Spider-Man, il parvient à honorer ses racines de bande dessinée avec une série de références soigneusement placées. Des débuts du Caméléon et du Rhino jusqu'aux détails subtils comme le numéro de prison de Sergei, le film regorge de clins d'œil pour les fans.
Alors que l'avenir de l'univers Spider-Man de Sony reste incertain, Kraven le chasseur laisse une marque indélébile en capturant l'essence du chasseur le plus emblématique des comics Marvel. Sera-ce le début de quelque chose de plus grand, ou le dernier chapitre de cet univers cinématographique ? Seul le temps nous le dira.