Le saviez-vous ? Ce méchant de Batman est inspiré d’un fait réel – et l’histoire est glaçante

Dans l’univers de Batman, certains vilains semblent sortir tout droit d’un cauchemar.

Mais l’un d’entre eux, en particulier, trouve son origine dans un fait divers bien réel, survenu aux États-Unis dans les années 1940.

Le personnage en question : Victor Zsasz, un tueur en série sans pitié, connu pour marquer sa peau à chaque victime qu’il assassine.

Souvent relégué au second plan dans les adaptations, Zsasz est pourtant l’un des méchants les plus dérangeants jamais imaginés par DC.

Et son histoire n’a rien de purement fictif.

Un personnage glaçant, né d’un fait divers oublié

Créé en 1992 par Alan Grant et Norm Breyfogle dans Batman: Shadow of the Bat, Victor Zsasz est un psychopathe qui tue au couteau et laisse sa victime dans une position rituelle.

Mais ce que peu de gens savent, c’est que son profil est librement inspiré d’un tueur réel : Richard Kuklinski, surnommé “The Iceman”.

Actif de la fin des années 50 jusqu’aux années 80, Kuklinski a assassiné des dizaines, voire des centaines de personnes, selon ses propres aveux.

Tueur à gages pour la mafia, il congelait parfois les corps de ses victimes pour brouiller la date de leur mort.

Mais surtout, il tenait une forme de « compte » mental de chaque meurtre – une obsession du chiffre et de la trace qui a inspiré la manie de Zsasz de se tailler une cicatrice pour chaque vie prise.

La froideur clinique de Kuklinski, son apparente banalité dans la vie de tous les jours, et son absence totale de remords ont fasciné les scénaristes de DC, qui ont transposé ces traits dans le personnage de Zsasz.

Une présence discrète… mais marquante

Zsasz n’est pas le plus connu des ennemis de Batman.

Mais lorsqu’il apparaît, il trouble.

Dans le jeu Arkham City, il utilise des cabines téléphoniques pour piéger ses victimes.

Dans Batman Begins, il est brièvement montré comme un prisonnier du Dr Crane.

Et dans certaines bandes dessinées, ses interactions avec Batman prennent une tournure presque philosophique – comme s’il voulait prouver que le héros est à deux doigts de basculer, lui aussi.

Ce mélange entre banalité et terreur, cette violence sans idéologie ni ambition, en fait l’un des méchants les plus réalistes et les plus dérangeants.

Quand la fiction reflète les ténèbres du réel

L’histoire de Victor Zsasz rappelle que les comics ne sont pas toujours déconnectés du monde réel.

Parfois, les créateurs vont puiser dans les zones les plus sombres de l’histoire contemporaine pour construire leurs personnages.

Et quand ils le font avec autant de justesse que dans le cas de Zsasz, le résultat est troublant.

Ce personnage n’a ni costume extravagant, ni plan de domination du monde.

Juste un couteau. Et une obsession.

Et c’est sans doute ce qui le rend aussi terrifiant.