Le monde a besoin d’aide, et seuls les plus intelligents peuvent l’obtenir, n’est-ce pas ? bruit blanc, La nouvelle œuvre de « Luis » est un thriller aux connotations psychologiques et sociales, qui propose une expérience dans laquelle la société crée des sauveurs en fonction de leurs capacités dans un domaine et de leur utilisation en relation avec les capacités de leurs compagnons dans d'autres. D’un air objectiviste, une fondation cherche à sauver l’humanité d’elle-même.
Une idée ambitieuse, une mauvaise exécution
Le principe de l’ouvrage est ambitieux, et le réaliser en une seule bande dessinée est une tâche délicate. Cependant, l'exécution ne répond pas aux attentes. En réalité, l’histoire devient un prétexte pour explorer la vie d’un groupe de personnes qui, étant au-dessus des autres, se retrouvent marginalisées.
Relations et thèmes
L'auteur se penche sur les relations de ces personnages, abordant les thèmes de l'isolement, de l'amour et du sentiment d'être différent parce qu'il est supérieur. L'approche rappelle le thème mutant de Marvel, mais sans l'action ni le glamour. Le résultat est une réflexion superficielle sur la difficulté d’être le plus intelligent, où soit ils veulent profiter de vous, soit ils vous ignorent alors que vous savez tout faire correctement. Certains personnages adoptent une perspective très Randienne, mais ils ne vont pas au-delà.
Caractères et développement
La protagoniste, même si elle a plus de présence que les autres, ne se démarque pas non plus de manière significative. C'est lui « bête étrange » parmi les rares, le seul qui retient l'humanité, et ressemble à un Xavier entre Magnétos et Apocalypse. Un autre personnage intéressant est le génie si élevé qu'il s'isole dans son propre monde, entrant dans une sorte d'autisme imposé par son cerveau. Cependant, ces personnages ne suscitent l'empathie que parce qu'ils sont des archétypes déjà bien connus, et ne sont pas présentés avec le charisme ou le génie de personnages comme Sherlock de la série Moffat et Gatiss.
Intrigue principale et confusion
La prémisse de bruit blanc Il s’agit d’unir les meilleurs pour sauver le monde, mais à aucun moment ce travail n’est visible. Tout au plus, ils résolvent un cas qui n'est pas non plus clairement énoncé ou clarifié. Le thriller est présenté avec un grand secret qui n'est pas développé. Un nœud, plusieurs rebondissements et un dénouement sont proposés, mais il n'y a pas d'évolution entre eux. L'intrigue principale est si diffuse qu'elle se perd dans les relations entre les personnages qui, même s'ils ne sont pas brillants, ont au moins du développement.
Apparence visuelle et structure
Le dessin de bruit blanc C’est le point fort de l’œuvre, mais pas suffisant pour la sauver complètement. Sans encre, l'apparence légère des lignes est attrayante à première vue, mais la structure déroutante et les sauts vers des flashbacks ou les perspectives d'autres personnages ne sont pas clairs. Ce moment de confusion peut vous empêcher de lire.
Conclusion : un travail raté
Bref, White Noise « Luis » Il se pose avec un grand feu d'artifice qui ne se développe pas. Ils apparaissent, explosent et disparaissent. La pièce semble suggérer que si les meilleurs du monde devaient régner, nous ne saurions pas qu'ils le font. Si telle est l'intention de bruit blanc, il le fait, parce que personne ne peut savoir ce qui se passe. C'est la vie de beaucoup de génies dans laquelle, parfois, un grand changement survient sans avertissement, si grand qu'il changerait le monde, ou que personne ne s'en rendrait compte. Ça passe et la vie continue.
À mon humble avis, c’est un travail raté. Bien qu'une intention claire soit visible, l'auteur n'arrive pas à la développer et finit par cacher cette incapacité, en n'en montrant que les points forts. C'est comme regarder le résumé d'un match : ils vous disent qui a marqué les buts et comment ils l'ont fait, mais rien de plus.