Critique de The Night Watchman : Démons hérités

The Nightwatcher : Démons hérités C'est la suite du film enregistré en 1994 du même titre, Le veilleur de nuit. Avec le célèbre acteur Game of Thrones Nikolaj Coster-Waldau (Jaime Lannister), ce nouvel opus nous entraîne dans la vie du descendant de deux personnes marquées par un traumatisme dévastateur qui a conduit l'un d'eux au suicide.

Première partie de cette dulogie

Il y a trente ans, un tueur en série a tenté de tuer les parents (Martin et Kalinka) du protagoniste (Emma). Depuis, elle doit vivre avec les cicatrices émotionnelles que cet événement a laissées à sa famille. Le meurtrier a été rattrapé et incarcéré, mais les conséquences sont latentes dans la vie d'Emma et de son père.

Après avoir découvert qu'il y a un poste vacant dans le poste de sécurité qui a causé un traumatisme à son père, il décide de postuler pour mieux le connaître. Finalement, il obtient le poste. Tout semble se dérouler normalement, ou du moins avec la normalité attendue dans un travail de veilleur de nuit dans un institut médico-légal, où sa seule compagnie sont des cadavres.

Le veilleur de nuit parle des dangers de la curiosité

L'expression « La curiosité a tué le chat » résume parfaitement ce qui se passe dans ce film. Parfois, il est préférable de laisser le passé tranquille et de ne pas attiser les vieilles blessures, car plusieurs personnes pourraient être blessées.

Ce thriller de tension et de terreur a une qualité remarquable : il n'est jamais ennuyeux. Le film tient le spectateur en haleine dès la première minute. Le rythme ne ralentit jamais et vous donne toujours envie de savoir ce qui va se passer ensuite.

En guise de suite, cela fonctionne parfaitement. Ils ont réussi à réunir le casting original et à préserver l'essence de la peur et de la tension qui caractérisaient le premier opus. Il est intéressant de noter qu’il ne s’agit pas d’un blockbuster hollywoodien, mais plutôt d’une production européenne, plus spécifiquement danoise, qui a acquis le statut de film culte dans le genre de l’horreur européen au cours des trois dernières décennies.

Avertissement pour les personnes sensibles

le veilleur de nuit

Ils ne lésinent pas sur les scènes gore, mais ils ne prétendent pas non plus être quelque chose qu'ils ne sont pas. Ici vous ne trouverez pas d'éléments surnaturels ou de personnages dotés de capacités surhumaines, mais plutôt des êtres humains perturbés et les conséquences d'un traumatisme qui marquera la vie des protagonistes pendant des années.

Pour ceux qui sont sensibles au gore, il est important de noter que, même si ces scènes ne sont pas abondantes, elles sont choquantes et violentes. Cela n’enlève rien pour autant à la qualité du film, qui reste tout aussi recommandé aux amateurs du genre.

Ce film faisait partie du festival du film de Sitges cette année 2024, non seulement parce que son prédécesseur était l'un des films danois les plus réussis de l'histoire, mais aussi parce qu'on s'attendait à ce que cette deuxième partie soit à la hauteur de la première. Il y a eu des idées contraires, depuis que c'est inutile, jusqu'à ce qu'il soit aussi divertissant que le premier, mais ce qui est clair c'est qu'il est en passe de devenir un autre film d'horreur culte. Est-ce que c'est bon ? Est-ce mauvais ? C'est divertissant, et c'est ce qui est important quand on regarde un film.

Sur les tomates pourries, il obtient une note de 67/100, ce qui est plutôt bon pour une suite de film d'horreur non américain.

Si vous avez aimé le premier, nous sommes sûrs que vous apprécierez le second, non seulement parce qu'il remplit son rôle de deuxième volet, mais parce qu'il promet des moments de tension et des frissons des classiques gore les plus authentiques.

Il arrive dans nos salles ce 22 novembre. On se lit !