Dai Dark Vol.5. Un univers d’êtres sombres qui s’habillent de lumière

Dai Dark, le travail de Q-Hayashida atteint 30 chapitres. Les quatre maux de l’univers sont réunis et ils sont les héros de l’histoire.

Q-Hayashida En seulement cinq volumes de Dai Dark, il a réussi à créer un nouvel univers pour les aventures de son groupe hétéroclite d’antihéros.. Un monde plein de détails et avec l’humour si typique du créateur de Dorohedoro qui vous surprend dès les premières pages. Une fois de plus, avec un aspect nettement macabre et sale du dessin, l’auteur nous permet de pénétrer dans son esprit, plein de boue et de bave, pour profiter d’un spectacle aussi amusant que violent.

Shanka, Avakian et Shimada avaient acheté leur nouveau navire, mais Fotoleo et son côté religieux Testaluz sont toujours sur leurs traces. Mais il existe encore un quatrième mal libre dans l’univers : Hajime Damemaru. Il a été capturé et c’est à nos héros de le sauver et de rejoindre leur équipage. C’est dommage qu’il soit un escroc et qu’on ne puisse pas lui faire confiance. Pièges et rebondissements finiront par unir les quatre.

Mais Testaluz a un plan : créer un surhomme photonucléaire, utilisant ses partisans comme carburant, un vieil ennemi deviendra la plus grande menace à laquelle aucun d’entre eux ait jamais été confronté.

Cette démarche de l’Église ne passe pas inaperçue du côté des entreprises, et sa réponse reste à voir. Shanko et sa compagnie vont également enquêter, ce qui les mènera à une autre situation impossible. Il a fallu trois volumes, 17 chapitres, pour que les quatre maux se réunissent. Que vont-ils faire maintenant ?

Malgré la persécution à laquelle sont soumis nos protagonistes, les moments de détente et de plaisir un peu plus convivial ne manquent pas. Cuisiner, aller au marché et rire avec des amis aide à réfléchir, car l’avenir qui attend ce groupe de personnes marginalisées sera plein de menaces pour lesquelles ils auront besoin de plans.

Le mélange du quotidien, de la science-fiction, de l’horreur et de l’humour fonctionne très bien car il ne cherche pas à expliquer tout ce qui se passe. L’auteur crée un récit qui coule grâce à des personnages exagérés qui ne devraient pas s’emboîter, mais qui le font. De Shanka, qui est franche et bon enfant, à Shimada, qui est arrogant et dédaigneux, en passant par un ordinateur qui fait office de majordome, et Daruma, le quatrième mal nouvellement arrivé, qui est le seul vraiment humain, ils sont tous extrêmes dans leur comportement. certaines de leurs caractéristiques.

Hayashida continue de faire de brèves impasses dans son histoire pour raconter l’enfance de Shanka. De courts chapitres qui illustrent sa relation avec Shimada et son animal de compagnie. Et ce faisant, ils servent également à enrichir la description de cet univers bizarre. Parce que dans chaque chapitre des touches sont ajoutées à ce monde dans lequel la technologie semble magique, la magie est utilisée comme technologie et les mélanger ne semble poser aucun problème. Q parvient à rendre tout cela normal simplement en n’expliquant pas trop, les choses fonctionnent parce qu’elles doivent fonctionner.

Dai Dark est une comédie d’action de science-fiction magique dans laquelle un groupe de parias aventureux affronte une société religieuse maléfique. Mais les héros de l’histoire sont les maux qui tourmentent l’univers, les méchants sont ceux qui protègent l’humanité, les monstres sont brillants et lumineux et ceux destinés à y mettre fin sont noirs et sombres. Tout est sens dessus dessous, ou presque, car les moyens des protagonistes sont encore assez sanglants et leurs mœurs quelque peu diffuses et discutables.

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JOTA (JC Royo)

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai lu des bandes dessinées. Ma mère m’a acheté le premier avant que j’apprenne à bien lire, quelqu’un a dit à la pauvre que cela aidait les enfants à se rapprocher de la lecture. Il recherche toujours celui qui le lui a dit pour le remercier comme il se doit, avec une massue. Passionné par le monde des dessins animés, je dévore toutes les bandes dessinées qui se présentent à moi. L’américain est mon préféré, mais le japonais et l’européen remplissent également mes étagères. Si on y ajoute les livres, les séries télé et les films, je suis ce qu’on appelle aujourd’hui un geek, et j’en suis fier. Journaliste avec des études audiovisuelles et un goût pour la communication à tous les niveaux, quand ils me le permettent j’écris. Je n’épouse personne et qu’elle soit ennuyeuse, rapide, intense ou qu’elle soit une perte de papier, une bande dessinée doit être lue et commentée pour qu’elle soit vraiment vivante.

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