[CRITIQUE] Batman – Un Long Halloween [Mise à jour]

Début Janvier, Urban Comics nous proposait son édition du mythique « Un Long Halloween ». Je vous propose aujourd’hui notre critique de cette fabuleuse histoire, rédigé lors de la sortie de l’édition Absolute il y a quelques années.

« Un Long Halloween » est considéré par beaucoup comme l’une des meilleurs histoires de Batman de ces dernières années. Elle a notamment servi d’inspiration au très acclamé film « The Dark Knight » de Christopher Nolan en mettant en avant non seulement des fous, mais aussi la mafia de Gotham. Voyons ensemble ce que propose cette histoire digne des plus grands romans noirs.

Batman – Un long Halloween

Panini Comic a réédité cette grandiose histoire au format « Absolute ». D’une grande qualité et accompagnés de bonus exclusifs, ces éditions font la joie des collectionneurs. Leur seul défaut : le prix. En effet, ce magnifique coffret « Absolute » de « Un Long Halloween » est vendu à 70€, et tout le monde n’est pas forcément près à investir autant dans une bande dessinée. Pourtant, le coffret est vraiment somptueux. Boite cartonnée, couverture glacée par dessus la couverture cartonnée, avec une très bonne qualité d’impression.

Une magnifique illustration orne la boite et la couverture de l’album

Outre cette magnifique édition, Batman – Un Long Halloween est également une grande aventure de l’homme chauve-souris. Au commande du titre, Jeph Loeb au scénario (on lui doit également « Batman – Silence ») et Tim Sale au dessin (qui lui a travaillé sur la série télévisée Heroes, ou encore sur Superman ou Daredevil). Construit à la manière d’un roman noir, « Un Long Halloween » fait la part belle à la mafia de Gotham. On y retrouve des personnages introduit par le scénariste Frank Miller dans son grandiose « Batman – Année Un », à commencer par le chef de la pègre de Gotham : Carmine Falcone, dit « Le Romain ». On retrouvera également la famille Maroni, dont le chef : Salvator, a déjà fait son apparition sur le grand écran dans « The Dark Knight ».

Le Joker aurait-il encore frappé ?

Le festival des personnages ne s’arrête pas à cela, en plus de la pègre, Batman rencontrera à plusieurs reprises des psychopathes bien connus comme le Joker, le Chapelier Fou ou encore l’Épouvantail. Face à tous ces adversaires, Batman ne sera pas seul. On retrouve bien évidemment ce cher James Gordon, ainsi que le procureur Harvey Dent. Catwoman croisa régulièrement le chemin du croisé masqué, tantôt l’affrontant, tantôt lui prêtant main forte.

Tous ses personnages s’articulent autour d’une intrigue rudement menée : un nouveau tueur frappe à Gotham, chaque jour de fête, et personne ne sait qui il est, ni quel sera sa prochaine cible. Les journaux l’appel déjà « Holyday », et Batman à bien du mal a résoudre ce mystère.

A chaque jour de fête, un nouveau mort, et un nouveau mystère à résoudre.

Cette histoire a également de particulier qu’elle contient un évènement majeur dans l’univers de Batman : la première apparition du méchant Double Face. Que ce soit du coté du scénario que celui du dessin, Loeb et Sale ont su vraiment travailler chacun des personnages de l’univers de Batman. À cette histoire bien ficelée, les illustrations de Tim Sale s’accordent à merveille. Le trait particulier et la mise en couleur participe à donner une ambiance sombre pour plonger le lecteur au cœur de l’intrigue.

L’édition Absolute, comme tout Absolute qui se respecte nous propose son lot de bonus. Ainsi, une double page est réservée aux figurines inspirées de l’histoire. Quelques pages plus loin, nous avons droit à une interview de Jeph Loeb et Tim Sale qui nous parle de la création de « Un Long Halloween », interview qui se termine par des commentaires des deux hommes sur les différentes couvertures de chaque parution du long halloween aux états-unis.

Quelques commentaires des auteurs à propos des couvertures

Au final, Un Long Halloween est effectivement une histoire grandiose du justicier masqué. Elle a remporté de nombreux prix, et il suffit de la lire une fois pour être convaincu. Le duo Loeb/Sale a su mettre en scène des personnages caractéristiques de l’univers de Batman en y ajoutant une touche de nouveauté en mettant en avant la pègre de Gotham City. Concernant plus particulièrement l’édition Absolute, la qualité d’impression est irréprochable, le coffret luxueux très jolie et les bonus intéressants. Le seul bémol restera le prix relativement élevé de l’édition Absolute, mais heureusement des éditions plus abordables sont sorties depuis.

Les plus:

  • Une histoire grandiose
  • Les illustrations magnifiques
  • Édition Absolute de grande qualité

Les moins:

  • Le prix peu abordable
  • L’absence d’édition « classique » en France

Mise à jour janvier 2013 : Depuis la rédaction de cette critique, l’album a été réédité à deux reprises en édition dites « classiques », on peut actuellement se la procurer pour 35€ dans son édition chez Urban Comics. Plus aucune raison de passer à coté !

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13 réflexions sur « [CRITIQUE] Batman – Un Long Halloween [Mise à jour] »

  1. Merci, ça ma permis de voir à quoi ressemblait cette version Absolute et je la prendrai ^^.
    Je viens de découvrir qui est ce mister « Holiday » et malheureusement c’est la personne que je suspectais depuis le début…

  2. Je te conseillerai d’abord de finir l’histoire avant de croire que tu connais toute la vérité. 😉

  3. Je l’ai vu à la fnac, j’ai regretté d’être pauvre…

    Je me contenterai de la version cheap VO..

  4. album formidable, intéressant de lire la « suite » Dark Victory, de la même équipe qui introduit le personnage de Robin C’est trouvable en occaz chez semic (occaz, car semic a perdu les droits de DC en matière d’édition, au profit de panini) et l’avant propos qui parle du personnage même de robin est fort interressant.

    Après, il faut passer le style graphique qui ne plait pas toujours (moi j’adore ^^)

  5. Un des meilleurs Batman selon moi,
    l’ayant déjà en anglais, j’ai longuement hésité à me le reprendre…
    Mais c’est clair que les éditions Absolute sont d’excellente qualité, avec plein d’ajout, mais font franchement mal au porte feuille …
    L’Absolute edition, ça sera hélas que pour le DK de Miller…

  6. Très bonne critique, seul défaut : Salvator Maroni fait une autre apparition au cinéma : dans une courte scène de Batman Forever. Sinon félicitation.

  7. Pas tellement. Certains éléments de surprise fonctionnent moi, mais j’avais lu aussi Amère Victoire en premier et ça ne m’a pas empêcher d’adorer Un Long Halloween. 😉

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